Comment créer un logigramme

Savoir comment créer un logigramme permet de représenter une organisation du travail, en modélisant les tâches et activités qui s’y déroulent. Surtout créer un logigramme permet de préciser qui fait quoi dans un service et plus généralement dans l’entreprise.

Comment ça marche ?

Pour créer un logigramme, on commence par identifier le périmètre de ce que l’on veut décrire. Si ce périmètre est très étoffé, il peut être utile de le segmenter en plusieurs sous processus. Identifier les macro-taches et activités peut être réalisé avec l’outil SIPOC. Ce dernier séquence les taches d’un processus dans un tableau. Chaque ligne renseigne ce qu’il se passe autour d’une tache élémentaire : qui fournit quoi pour réaliser la tâche, et ce que la tache fournit et à qui une fois achevée. Cette analyse SIPOC permet d’obtenir une première vue de haut niveau du processus. Il peut ainsi être segmenté en sous processus, plus simples à représenter. Règle numéro 1 : il faut s’attacher à créer un logigramme simple à comprendre et à utiliser.

Une fois le contour du logigramme bien délimité, on identifie les différents rôles actifs du processus. Chacun de ces rôles sera représenté par un couloir ou corridor au sein du logigramme. Les couloirs sont matérialisés par des rectangles parallèles. On peut en positionner autant que l’on souhaite, mais pour une bonne lecture on essaie de créer un logigramme avec 4 ou 5 couloirs au maximum.

Les logigrammes facilitent la transversalité.

Créer un logigramme avec des couloirs appartenant à plusieurs services ou départements différents de l’entreprise permet de visualiser la transversalité au sein de l’entreprise et facilite la coopération entre les services. On démonte ainsi plus facilement l’organisation « en silos ». Règle numéro 2 : chercher à mettre en évidence transversalité et coopérations.

Quand les couloirs sont créés, on peut alors commencer à esquisser graphiquement le processus. Les tâches sont représentées par des rectangles que l’on positionne dans le couloir auquel est affecté le réalisateur de la tâche. Les tâches sont reliées entre elles par des flèches de séquence pour indiquer l’ordre de réalisation. Des connecteurs logiques de deux types sont prévus pour créer des logigrammes efficaces :

• Les connecteurs parallèles pour indiquer que des tâches doivent être exécutées en parallèle, de façon simultanée
• Les connecteurs logiques conditionnels, qui permettent de poser une question à laquelle on répond par oui ou non ;

Avec ces éléments de modélisation simples on peut créer des logigrammes de façon efficace et lisible. Les logigrammes ne doivent pas être des graphiques compliqués, ils doivent rester accessibles à la compréhension la plus intuitive possible pour tous les collaborateurs. L’ensemble des logigrammes de processus constitue la cartographie des processus de l'entreprise.

Savoir comment créer un logigramme simplement facilite la formalisation des organisations du travail. C’est aussi un moyen de porter une première analyse sur le fonctionnement du processus et, le cas échéant, de l’optimiser.  Règle numéro 3 : toujours chercher à optimiser son processus.

Former les collaborateurs et les pilotes de processus.

Les logigrammes apportent beaucoup de clarté dans la compréhension d’une organisation. Pour vous accompagner nous pouvons :

• Former les collaborateurs pour savoir comment créer des logigrammes simples.
• Former les pilotes de processus management des processus d'entreprise.